La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP, qui regroupe environ 1 000 cliniques et hôpitaux privés) « s’associe au mouvement du Black Friday » lancé dans par l’ensemble des syndicats de médecins libéraux et des coordinations à partir du vendredi 13 novembre.
Marginalisation
En soutenant ce mouvement d’arrêt d’activité, la Fédération des cliniques privées entend dénoncer « le caractère destructeur du projet de loi ». Lamine Gharbi, son président, explique que « le but inavoué » du texte est double : « D’une part, tuer, sous prétexte de la réformer, la médecine libérale, et d’autre part marginaliser le secteur hospitalier privé, à travers un lent processus d’éviction des missions de service public qui lui sont confiées. »
La FHP réclame « le report du vote de la loi de santé » jusqu’à la grande conférence de la santé du Premier ministre, prévue le 11 février PROCHAIN, afin qu’un vrai débat puisse avoir lieu.
Le soutien de la FHP à ce mouvement de la médecine libérale ne va cependant pas jusqu’à un appel à fermer les cliniques privées. « Nos établissements resteront ouverts, indique la FHP, mais les médecins qui y exercent seront évidemment libres de suspendre leur activité. »
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