Le SNJMG avait déjà rencontré un problème analogue lors du précédent semestre. En mars dernier, le SNJMG avait envoyé un mail à l'ARS Ile-de-France pour les prévenir de sa présence « comme chaque année » à la procédure de choix des stages. « L'un des responsables de l'ARS nous avait interdit l'accès, poursuit le Dr Frelat. Finalement, avec la mobilisation du Collège national des généralistes enseignants (CNGE), notre droit avait été reconnu. »

La représentativité du syndicat remise en cause

Mais cette fois-ci, l'ARS Ile-de-France a estimé que « les textes légaux n'étaient pas clairs » et qu'elle refusait leur entrée.

Ce qui écœure encore plus le syndicat, c'est la justification de l'institution. « Elle a ajouté que nous n'étions pas représentatifs et qu'un seul syndicat de médecins généralistes l'était. Nous avons fait appel au ministère et aux syndicats seniors dans la journée », ajoute le Dr Frelat.

Dans un communiqué, la structure précise être représentative et reconnue depuis 1994.

Pour le Dr Frelat, l'absence de son syndicat est une aberration. « Ça fait 20 ans que le SNJMG suit et accompagne la procédure de choix des internes en médecine générale, explique-t-elle. Les internes ont besoin de conseils, sur leur droit au cours de l'internat, parfois ce sont des questions très spécifiques par exemple sur le congé maternité. » 

Selon elle, pour cette première journée de procédure, les internes ont dû prendre leur mal en patience. « L'ARS n'avait pas la bonne liste d'appel. Les internes ont attendu une heure avant de pouvoir commencer la procédure », déplore-t-elle.