À peine publié, le décret relatif à la composition et au fonctionnement du conseil national de la certification périodique (CNCP) a soulevé un tollé du côté de la médecine de ville. L'intersyndicale des Libéraux de santé (LDS, qui rassemble 11 organisations représentatives) estime que la voix du secteur libéral a été « marginalisée » dans la gouvernance de ce dispositif obligatoire qui s'appliquera à compter du 1er janvier 2023. Alors que les libéraux avaient réclamé une place de choix dans le pilotage de la certification, deux sièges seulement leur ont été réservés – l’un pour un représentant des « médicaux », l’autre pour les « paramédicaux ». « C’est moins de 1 % du nombre total des sièges au sein de la gouvernance », tonne LDS. Ces derniers ont appelé les quelque 450 000 professionnels de santé libéraux au « boycott pur et simple » du dispositif « aussi longtemps que leurs syndicats représentatifs seront exclus du pilotage de la certification périodique ». L'UFML-Syndicat a lancé de son côté une pétition qui appelle les soignants au boycott de cette démarche car « on ne certifie pas une profession en crise ».
Certification périodique : les libéraux de santé s'estiment « marginalisés »
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Publié le 20/05/2022
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Source : Le Quotidien du médecin
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