Plusieurs médecins ténors de la vie politique ont décidé de ne pas briguer un nouveau mandat de maire les 23 et 30 mars. Après 31 ans passés à la tête de Nancy, le Dr André Rossinot passe la main. À 74 ans, l’ORL entend se consacrer exclusivement à la présidence de la communauté urbaine du Grand Nancy. Sa succession aiguise les appétits et son héritier désigné, le député UDI Laurent Hénart, connu du monde médical pour un rapport sur les nouveaux métiers en santé, aura fort à faire face au challenger socialiste Mathieu Klein.
La socialiste Hélène Mandroux, qui avait succédé à Georges Frêche à la mairie de Montpellier en 2004, ne sera pas candidate à sa succession. Non investie par le Parti socialiste, elle a tenu il y a quelques jours son dernier conseil municipal. La généraliste de 73 ans s’est vu confier par Jean-Marc Ayrault une mission sur les déserts médicaux qu’elle entamera en avril et dont les conclusions sont attendues en 2016. Un chirurgien, le Pr Jacques Domergue, candidat UMP/UDI/MoDem, vise son poste.
L’écologiste Dominique Voynet, ex-ministre de l’Environnement, a de son côté renoncé à la mairie de Montreuil (Seine-Saint-Denis) arrachée en 2008 à l’ex-communiste Jean-Pierre Brard, en poste depuis 24 ans. En novembre dernier, le médecin anesthésiste, 55 ans, avait justifié son renoncement par le climat politique violent exacerbé dans cette banlieue populaire où la droite est quasi inexistante.
À noter que le maire UMP de Pornic, Philippe Boënnec, médecin généraliste, a décidé de ne pas se représenter après 21 ans de mandat.
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes