Le crédit impôt recherche (CIR), qui permet aux laboratoires pharmaceutiques engageant des dépenses de recherche fondamentale de les déduire de leur impôt sous certaines conditions, a été au centre des discours inauguraux des 3es Rencontres du G5 Santé, ce mardi 18 novembre à Paris.
Saluant les efforts de Geneviève Fioraso, secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la recherche, pour avoir défendu « ardemment » le principe du CIR, Marc de Garidel, patron du G5 Santé (qui représente les principaux laboratoires pharmaceutiques français), a insisté sur la nécessité de poursuivre sur cette voie.
« Le CIR permet aux laboratoires de rester présents sur le sol français. Il nous paraît important qu’avec Emmanuel Macron, vous continuiez à soutenir notre industrie face aux mesures court-termistes. »
Marc de Garidel faisait ici référence aux mesures d’économies sur le médicament inscrites dans le PLFSS 2015 qui, selon lui, entérinent le fait que « notre industrie est en récession pour la 4e année consécutive ».
« Nous tenons bon sur ce crédit impôt recherche, malgré les débats qui existent », a assuré Geneviève Fioraso.
Pour la secrétaire d’État à la Recherche, le CIR « est un choix gouvernemental clair et assumé ».
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
À la mémoire de notre consœur et amie