Parmi les ressortissants étrangers qui se sont immédiatement heurtés, ces derniers jours, au décret anti-immigration du président américain Donald Trump, la presse a cité des cas de médecins littéralement déroutés.
Ainsi, l'AFP a rapporté le cas du Dr Eltirmizy Mohamed, médecin soudanais de 34 ans, qui vient de passer trois années de formation à Atlanta (Géorgie) et devait retrouver cet État du Sud pour s'y installer.
« J'ai soigné nombre de sans-abri et d'Américains pauvres pendant les trois années que j'ai passées aux États-Unis, a témoigné le praticien. J'avais prévu d'aller travailler dans les zones rurales de Géorgie où les besoins en médecins sont énormes. Mais je me retrouve coincé à Khartoum. »
Des mois d'efforts pour obtenir un visa
Autre histoire : celle d'un médecin iranien de 33 ans, dont on ne connaît que le prénom, « Pedram », bloqué à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol avec cinq compatriotes. L'homme se rendait à l'université de Pittsburgh (nord des États-Unis) pour y effectuer des recherches sur la pancréatite – il lui a fallu des mois de stricts contrôles de sécurité pour obtenir son visa. Il a été coupé net dans son élan.
« Je n'imagine pas que quelqu'un puisse autant être éloigné d'une menace terroriste que moi, argumente-t-il : Je me considère comme un médecin faisant de la recherche, un travail scientifique. (...) Je sais qu'il y a beaucoup de politique derrière tout ça, mais pour moi, cela n'a aucun sens ! »
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