Plusieurs organisations de médecins hospitaliers appellent leurs troupes à rejoindre le mouvement de grève nationale prévu mardi 10 octobre dans la fonction publique (État, collectivités, hôpital).
Le SNPHAR-E a déposé un préavis de grève le même jour « contre la baisse du pouvoir d’achat des praticiens hospitaliers ». Le gel du point d’indice des fonctionnaires, le rétablissement du jour de carence (dans la loi de finances 2018), l'augmentation programmée de la CSG sans compensation et « l'attaque » des retraites des PH à travers les cotisations IRCANTEC [suppression des cotisations sur les jours de compte épargne-temps, Ndlr] vont « aggraver » la situation à l'hôpital, estime le syndicat de médecins.
Le SYNGOF appelle lui aussi tous les gynécologues obstétriciens hospitaliers à se joindre au mouvement.
En accord avec les revendications des deux syndicats, les centrales Avenir hospitalier et la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH) poussent aussi la profession à débrayer.
Sur la même ligne, les urgentistes de l'AMUF encouragent les hospitaliers à se déclarer grévistes « pour exiger du gouvernement les moyens de travailler dans des conditions acceptables pour eux-mêmes et pour les patients ». Le syndicat met l'accent sur la pénurie médicale.
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