La proposition de loi Fourcade, dont l’examen reprend demain au Sénat, pourrait comporter des dispositions relatives à la biologie et rectifiant le tir de la situation créée par la même chambre dans le cadre de la loi de bioéthique. Un amendement (sous forme d’article additionnel après l’article 5 de la proposition de loi) a en effet été déposé par le sénateur Philippe Adnot (non-inscrits) ; il s’attaque au point précis des exigences de qualification des personnels relevant des laboratoires de biologie spécialisée dans les CHU. L’amendement vise en particulier à « ne pas restreindre l’accès aux postes de responsabilité médicale et administrative dans ces pôles de biologie spécialisée aux seuls DES de biologie médicale (en les ouvrant) à d’autres DES et aux scientifiques ».
L’examen de la proposition de loi « modifiant certaines dispositions de la loi HPST », dite « Fourcade », reprend demain matin, après 20 jours d’interruption. Le 17 février, les sénateurs se sont arrêtés à l’article 3bis du texte. Ils vont reprendre leurs travaux en se penchant sur son article 4 qui supprime une des dispositions de la loi Bachelot qui fâchent particulièrement les médecins libéraux : l’obligation de la déclaration en cas d’absence programmée.
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
À la mémoire de notre consœur et amie