L'Assemblée nationale a refusé dimanche 27 mai, au terme d'un débat animé, d'inscrire dans la loi l'interdiction des publicités pour des produits alimentaires trop gras, trop sucrés ou trop salés à destination des enfants, ainsi que de rendre obligatoire l'étiquetage Nutri-Score.
Plusieurs députés de tous bords (Socialistes, France insoumise et même Les Républicains) ont proposé, lors de l'examen du projet de loi agriculture et alimentation, des amendements visant à interdire ou limiter les messages publicitaires en faveur des « produits alimentaires et boissons trop riches en sucre, sel ou matières grasses et ayant pour cible les enfants de moins de seize ans » sur « tout support de communication radiophonique, audiovisuel et électronique ».
Évoquant le « coût pour la société » de l'obésité, le détournement des « codes de l'enfance » par les industriels, voire le « lavage de cerveau » des jeunes. Les défenseurs de ces amendements se sont vus opposer l'argument de « la responsabilisation des parents ». Le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert a lui affirmé qu'il fallait un texte « qui marche sur ses deux jambes » et souligné « le rôle de régulateur du CSA ».
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes