Le Dr Laurent El Ghozi, conseiller municipal de Nanterre et président de l’association « Élus, santé publique et territoires » (ESPT), s’est montré critique envers le projet de loi de santé de Marisol Touraine, ce mercredi, lors d’une rencontre-débat organisée par le cabinet Nile.
Se présentant comme « socialiste », Laurent El Ghozi n’en a pas moins jugé ce projet de réforme « très décevant, et en retrait par rapport aux annonces » faites préalablement par la ministre de la Santé. « Il nous appartient, en tant qu’élus, de tout faire pour améliorer "ce truc" qui ne va rien changer », a-t-il affirmé.
La liberté d’installation en question
En tant qu’élu local, le Dr El Ghozi s’est prononcé sur le service territorial de santé public prévu par le projet de loi. Avec une certitude : « dans ces territoires, on ne peut pas faire tout seul, il faut un coordinateur, un pilote ».
À ses yeux, le « plus légitime » pour occuper cette fonction est le maire, « seul capable de mettre autour d’une table les professionnels de santé, l’hôpital, le préfet, l’ARS et le conseil général, pour résoudre un problème de santé publique ».
Enfin, la question de la liberté d’installation des professionnels de santé a été abordée. « Cette question sera obligatoirement posée dans les prochaines années », juge Laurent El Ghozi, sans se prononcer sur la réponse qui pourrait être apportée.
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