Le Syndicat de la médecine générale (SMG, ancré à gauche) est mobilisé ce jeudi, à l'appel notamment de la CGT et FO, contre la loi Travail. Il appelle tous ses adhérents à rejoindre dans la rue « le front social contre les ordonnances Macron et ses dommages considérables pour la vie et la santé des salariés ».
Le SMG déplore pêle-mêle « l'ubérisation » dans le secteur du travail et de la santé, la fin des comités d'hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) dans les entreprises, « les cadeaux fiscaux aux plus riches », ou encore les hôpitaux mis « au régime sec ». Selon le SMG, la politique « antisociale » d'Emmanuel Macron touche aux déterminants sociaux et de santé et aura « des conséquences graves sur la santé du public, en particulier des plus pauvres et des plus malades ».
Défense du service public hospitalier
« La santé au travail risque de s'aggraver, les accidents du travail vont augmenter, nous le voyons déjà dans nos cabinets de médecine générale avec les cancers professionnels, les problèmes de dépression liés au travail, et cela ne va pas s'arranger », témoigne le Dr Patrick Dubreil, président du SMG, qui participe à la manifestation à Nantes. Selon lui, les syndicats seront aussi mobilisés contre le futur déménagement du CHU sur l'île de Nantes.
Le syndicat appelle aussi à défendre « des propositions égalitaires dans l'intérêt des patients » comme la Sécu à 100 % protégeant des risques sanitaires et sociaux de l'existence, le développement des maisons de santé « autogérées », la fin des dépassements d'honoraires ou encore la défense du service public hospitalier.
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