AVIS aux lycéens et aux étudiants : le secteur de la santé recrute. Rien que dans la fonction publique hospitalière, 210 000 départs sont attendus dans les cinq années à venir. De même, trente mille médecins partiront dans les cinq ans. « Le gisement d’emplois est considérable », déclare Annie Podeur, directrice générale de l’offre de soins (DGOS), au ministère de la Santé.
La DGOS lance une campagne d’information à destination des jeunes pour les attirer sur des métiers souvent méconnus. Car la santé ne se résume pas aux professions soignantes. Le secteur regroupe 200 métiers, du surveillant de nuit au régulateur transports, en passant par le biostatisticien, le gestionnaire de la trésorerie et de la dette, l’assistant de régulation médicale ou encore l’infographiste. Tous secteurs confondus, on dénombrait près de 1,9 million de professionnels de santé en 2011, un effectif en progression de 2,4 % chaque année. Sept fois sur dix, le professionnel de santé est une femme, et deux fois sur dix, son statut est libéral. La DGOS entend battre en brèche les idées reçues, afin de rééquilibrer la donne dans certaines professions. « Sage femme et auxiliaire de puériculture peuvent être des métiers d’homme », déclare ainsi Annie Podeur.
Le ministère de la Santé sera présent au salon de l’emploi public du 22 au 24 mars, ainsi qu’à la semaine de l’orientation du CIDJ du 27 au 30 mars. Des spots et des chroniques seront diffusés à la radio, et des bannières seront mises en ligne sur Internet. Plus d’informations sur le site www.metiers.sante.gouv.fr.
À l’étranger, des médecins plutôt favorables à l’aide à mourir pour eux-mêmes
749 incidents de cybersécurité déclarés dans les établissements de santé en 2024, en hausse de 29 %
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »