Le projet de loi « croissance et pouvoir d’achat », relatif à la réforme des professions réglementées, a été dévoilé aujourd’hui sur le site des Echos. Le texte, qui n’est qu’une ébauche susceptible de modifications, écorne notamment le monopole officinal, ouvre le capital des SEL (sociétés d’exercice libéral), et modifie les conditions de prescription de l’optique.
Les pharmacies d’officine dans le collimateur
Le projet de loi prévoit la fin du monopole officinal de délivrance pour les médicaments à prescription facultative, mais aussi pour un certain nombre de produits comme les antiseptiques, les lecteurs de glycémie ou les produits de sevrage tabagique.
Le capital des SEL, qui devait jusqu’à présent être détenu à au moins 75 % par l’officinal, serait ouvert à d’autres professions à concurrence de 50 %. Un pharmacien pourrait détenir autant de SEL qu’il le souhaite, et non trois seulement comme aujourd’hui. Enfin, le texte prévoit l’assouplissement des conditions de regroupement des pharmacies « pour augmenter les gains de productivité ».
Biologie médicale : ouverture du capital
Le projet prévoit d’élargir l’ouverture du capital des laboratoires de biologie médicale à des investisseurs privés, et de supprimer les obstacles à l’ouverture d’un site, à l’extension géographique des activités d’un laboratoire, et à la concentration financière.
Optique : ouverture de la prescription aux optométristes
Le texte propose de confier certains actes, telle la prescription de lunettes correctrices ou de lentilles de contact à des opticiens lunetiers spécialement formés à la réalisation de ces actes. « Une telle profession existe déjà, précise le projet, il s’agit des optométristes qui sont formés sur deux ans ».
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