L’institut Thomas More, basé à Paris et Bruxelles, se définit comme un think tank européen indépendant. L’organisme publie régulièrement des notes...d’inspiration libérale. En mai 2011, l’institut compare les systèmes éducatifs allemand et français. Il conclut que la France, vraie « cigale » avec ses nombreuses écoles primaires et son surplus de fonctionnaires, pourrait économiser des milliards en s’inspirant de la fourmi germanique. Le conseil d’administration de l’institut Thomas More regroupe quinze hommes et une femme issus d’horizons divers (banque, armement, politique, édition...). L’un d’entre eux, le prince Michael von Liechstenstein, a un pied dans le secteur de la santé, en tant qu’administrateur de la société Biopharma Invest. Michael von Liechstenstein est membre d’un autre think tank à la vision ultralibérale, l’Institut de recherches économiques et fiscales, qui milite pour la privatisation des retraites et des soins, l’impôt unique à 15 %, la baisse des dépenses publiques et du poids de l’État, ainsi que l’abolition des obstacles à la libre concurrence.
Quand boîte à idées rime avec ultralibéralisme
Publié le 08/03/2012
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D. CH.
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9095
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