L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, mais surtout aujourd’hui vice-président du conseil de l’UMP, persiste et signe. On se souvient qu’il y a quelques semaines ( voir le Quotidien du 8 avril), il avait affirmé que le projet de loi de Roselyne Bachelot « était trop touffu et quelque peu confus ». Il en remet une couche dans un interview publiée par le Monde de samedi dernier en avertisant les pouvoirs publics que décidemment le texte était « trop confus » et qu’en conséquence le Sénat « transformera fortement le projet de loi »
« On mélange, accuse le sénateur de Vienne, l a gouvernance de l'hôpital, les questions de démographie médicale et de santé publique. Il faut un texte à part sur la santé publique et recentrer le projet de loi sur ses objectifs ».
« En l'état actuel, la gouvernance de l'hôpital ne me paraît pas satisfaisante », juge encore Jean-Pierre Raffarin.
« Nous affirmerons nos convictions: pas de médecine sans médecins. Il n'est pas acceptable non plus que le CHU domine l'ensemble de la communauté hospitalière territoriale car c'est une rigidité pour les autres établissements » , relève encore l’ancien Premier ministre.
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