Marisol Touraine a reçu ce mardi le soutien des députés PS « attachés » à la mise en place du tiers payant généralisé. Il faut que les « problèmes techniques » pour sa mise en place soient « réglés », a déclaré mardi un de leurs porte-parole, Hugues Fourage.
« Il n’y aura pas de retrait de la réforme », qui est inscrite dans le projet de loi de santé, a-t-il affirmé devant la presse, alors que d’après Les Echos le gouvernement serait prêt à reculer. « La généralisation du tiers payant est une mesure de justice sociale à laquelle nous sommes attachés », car « un certain nombre de nos concitoyens refusent de consulter un médecin parce qu’ils n’ont pas les moyens de le faire », a appuyé Hugues Fourage, pour qui le tiers payant est « une absolue nécessité ».
Des doutes sur le calendrier
« Cela ne nous empêche pas d’entendre les inquiétudes des médecins, professions de santé, sur le système trop compliqué, trop dur à mettre en oeuvre », a ajouté l’élu de Vendée. Ainsi « les problèmes techniques de comptabilité doivent être réglés mais l’orientation politique, c’est à nous de la donner », a lancé ce proche de Manuel Valls.
Hier, lundi, Jean-Marie Le Guen prenait lui aussi la défense du tiers payant généralisé. Le secrétaire d’État aux relations avec le Parlement a toutefois laissé planer le doute sur le rythme de mise en œuvre de cette mesure. « La question est de savoir à quel rythme on va. Est-ce que ça va être une généralisation, une obligation ? L’essentiel c’est que tout le monde comprenne qu’il est de l’intérêt et des médecins et des patients d’aller vers ce système », a-t-il expliqué devant les caméras d’iTÉLÉ.
« Je fais mon travail de médecin » : en grève de la faim, le Dr Pascal André veut alerter sur la situation à Gaza
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé