Le laboratoire pharmaceutique Janssen & Janssen a présenté en session orale du 22e congrès annuel de la Société internationale sur le sida (AIDS 2018) de nouvelles données encourageantes sur son candidat vaccin préventif du VIH. Celui-ci s'administre suivant un schéma à plusieurs doses, à commencer par deux doses de vaccin mosaïque Ad26.Mos.HIV (double prime), suivies de deux autres doses d'Ad26.Mos.HIV (double boost).
Dans l'étude préclinique APPROACH menée par le laboratoire, un autre boost a également été expérimenté : il s'agissait de doses de protéines solubles gp140, accompagné de sels d'aluminium en guise d'adjuvant.
Lors de la présentation orale, le Dr Franck Tomaka, responsable du développement des vaccins VIH chez Janssen, a affirmé vouloir « produire un vaccin mosaïque pour prévenir l'infection par plusieurs souches de VIH, explique-t-il. Notre but est, à terme, d'avoir un vaccin qui soit universel. » Le vaccin est constitué d'un adénovirus dans le génome duquel ont été insérés les gènes mosaïques extraits à partir de différentes souches et clades du virus.
Une réponse toujours « robuste », un an après
Les premiers résultats de cette étude préclinique ont été présentés il y a tout juste un an, et montraient une bonne réponse immunitaire au bout de 4 semaines chez les 393 adultes séronégatifs. La présentation de cette année constitue « les premiers éléments sur la durabilité de la réponse immunitaire induite par ce vaccin, se réjouit le Dr Tomaka. Tous les volontaires qui ont reçu le double prime et le double boost présentaient toujours une réponse immunitaire robuste, un an après la vaccination. »
Les auteurs notent une absence d'effets indésirables graves liés au vaccin. Ces données ont justifié le lancement de la première étude d'efficacité en novembre 2017. Les résultats sont attendus en 2021.
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