« Pour une plus large diffusion, pour un impact accru, pour renforcer encore la prévention vis-à-vis du VIH/sida, l’autotest de dépistage du VIH doit bénéficier de la TVA au taux réduit de 5,5 % », demandent AIDES et HF prévention.
Selon ces associations, le coût des autotests mais aussi leur accessibilité sont les principaux freins à sa diffusion de ce nouvel outil disponible depuis le 15 septembre 2015 en pharmacie destiné à toucher « une population qui ne se serait pas dépistée autrement ».
« Avec un prix moyen en pharmacie de 25 à 28 euros, il n’est clairement pas à la portée de tous », estiment les associations. AIDES et HF prévention demandent que l’autotest de dépistage du VIH bénéficie d’une TVA réduite comme c'est le cas, depuis 2014, pour le préservatif. « Pour une plus large diffusion, pour un impact accru, pour renforcer encore la prévention vis-à-vis du VIH/sida, l’autotest de dépistage du VIH doit bénéficier de la TVA au taux réduit de 5,5 % », expliquent les associations.
Elles souhaitent aussi un accès libre en pharmacie – aux côtés par exemple des préservatifs – ce qui donnerait plus grande visibilité et faciliterait « la délivrance, en évitant d’avoir à le demander "publiquement" à son pharmacien ».
Par ailleurs, ces associations se disent toujours « dans l’attente du déblocage de la dotation » qui devait permettre la mise à disposition gratuite des autotests auprès des publics les plus exposés.
Elles rappellent que l'autotest est un outil « efficace et complémentaire de l’offre classique de dépistage (laboratoires, centres de dépistage, TROD par les associations) ».
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