On croirait un roman de Victor Hugo, dans l’Angleterre des « comprachicos » (voleurs d’enfants) de l’homme qui rit. Dans cette étude publiée dans « Journal of anatomy », Jenna M. Dittmar et Piers D. Mitchell citent plutôt Philippe Ariès selon qui la conscience d'une particularité de l'enfant a été tardive, influencée par la forte mortalité infantile.
Leur étude décrit comment des cadavres d'enfants et de foetus ont été utilisés au 18e et 19e siècle pour former les médecins et pour mieux comprendre les mécanismes du développement. Des préparations anatomiques spécifiques étaient utilisées pour la préservation du corps entier quand il s'agissait de montrer les nerfs et le système circulatoire.
Le hic est que ces cadavres étaient obtenus illégalement. Les naissances illégitimes étaient nombreuses avec un taux d'infanticides record - 1 000 cas annuels en 1860 - et les mères désespérées n'hésitaient pas à vendre les corps de ceux qui avaient succombé à la naissance.
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