« Jean-François Dhainaut, président de l’AERES, serait accusé d’antiféminisme notoire du fait de l’absence de parité dans les commissions d’experts de l’Agence. Or, toute la carrière de Jean-François Dhainaut apporte un démenti évident à ces accusations. Comme chef de service, comme président du comité consultatif médical (CCM) au CHU Cochin, comme doyen de la faculté de médecine Cochin-Port-Royal, comme président de l’université Paris-5, il a toujours eu à cur (dans un milieu qui ne s’y prêtait pas naturellement) de reconnaître le travail et la compétence des femmes, d’en assurer la juste promotion en instituant des évaluations objectives, de leur confier des responsabilités dans les instances de décision.
« D’ailleurs, les experts de l’AERES sont pour 23 % des femmes, alors que le pourcentage de professeurs dans les universités n’est que de 18 %. Ce pourcentage tombe à 9 % en médecine, avec une augmentation de seulement 3% en vingt ans !
« Compte tenu du poids de l’histoire et des efforts personnels de Jean-François Dhainaut, il est pour le moins paradoxal que des accusations d’antiféminisme visent personnellement un collègue qui a toujours été attentif à ces problèmes et qui a permis à nombre de femmes de s’engager et de gagner plus d’une "bataille de l’intelligence". »
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