Selon la loi, lors d’un entretien d’embauche, les personnes séropositives n’ont aucune obligation de dire à leur futur employeur qu’elles sont concernées par le VIH. Pour Nathalie Pierret, chargée de la mission emploi de Sidaction, « cela ne regarde pas l’employeur mais la vie privée de la personne porteuse du VIH. Or, dans les faits, ce n’est pas si simple... Comment gérer cette information dans le milieu du travail ? Peut-on vraiment parler du VIH à son employeur ? ».
De son côté, le Dr Philippe Arsac, président du réseau ville-hôpital d’Orléans, conseille à ses patients de ne pas parler de leur état de santé au travail, ni des traitements qu’ils prennent. « Une personne porteuse du VIH, qui n’a pas encore le sida, va bénéficier à un moment donné d’un traitement pour stabiliser ses défenses immunitaires afin que le VIH n’évolue pas vers le sida. À ce moment-là, elle n’est pas malade. Le VIH ne modifie donc pas son aptitude au travail. »
Changer les mentalités en entreprise pour que le VIH ne soit plus un tabou nécessite encore du temps… En attendant, les séropositifs ont le choix de briser ou non ce silence sur leur lieu de travail.
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