On les surnomme les petits empereurs. La politique de l’enfant unique, lancée par la Chine en 1980, a engendré plus de 90 millions d’enfants uniques. Gâtés. Surprotégés. Écrasés par les espoirs de parents et de grands parents dont la descendance se résume à un individu. Devenus jeunes adultes, certains refusent de s’abrutir au travail comme leurs aînés, et sont à la pointe des mouvements sociaux. La fin de la main-d’œuvre bon marché ? En tout cas, la fin de la stricte politique de l’enfant unique. La Chine a su freiner son expansion démographique. Aujourd’hui, elle accorde des dérogations aux minorités ethniques et aux couples de hans (l’ethnie majoritaire) lorsque les deux parents sont eux-mêmes enfant unique. De nouveaux assouplissements seront autorisés en 2011. Le contrôle des naissances a conduit à des millions d’avortements sélectifs. Des villages entiers peinent à marier les jeunes hommes : 119 bébés garçons naissent pour 100 bébés filles. À la campagne, un garçon est synonyme de soutien familial. Une fille est une charge. Une malchance.
La politique de l’enfant unique assouplie
Publié le 14/12/2010
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Crédit photo : AFP
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8876
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