« Le renforcement quantitatif et qualitatif de l’offre de dépistage constitue désormais une priorité », insiste le CNS. Ce d’autant que la mise en œuvre du Plan national de lutte contre le VIH/sida et les IST 2010-2014 « apparaît inégalement engagée », avance prudemment le conseil. Les dernières données disponibles montrent certes une augmentation modérée, de 4 %, du nombre de sérologies réalisées en 2011 par rapport à l’année précédente mais cette hausse ne concerne ni l’Ile-de-France - région la plus touchée - ni les CDAG et surtout, elle ne s’est pas accompagnée d’une augmentation du nombre de découverte de séropositivité.
L’avis souligne les freins au dépistage, notamment à l’initiative des soignants. Seulement un tiers des prescriptions sont consécutives à une proposition relevant de la pleine initiative du médecin et souvent l’initiative de proposer le test apparaît largement orientée par le profil de risque connu ou présupposé par le praticien, alors que le plan prévoit de proposer à l’ensemble de la population de 15 à 70 ans au moins un dépistage au cours de la vie, et ce, indépendamment de toute notion de risque.
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