Les Académies nationales de médecine et des technologies saluent l'annonce par la ministre de la Santé de la création de douze centres de séquençage de l'ADN des patients à des fins de recherche et de soins, le 22 juin dernier.
Ce projet d'une douzaine de plateformes de séquençage sur l'ensemble du territoire, articulées à un centre national d'analyse des données, et un centre national de référence, est l'un des piliers du plan France médecine génomique 2025, conçu par le Pr Yves Lévy, président de l'INSERM et de l'Alliance nationale pour les sciences de la vie (AVIESAN).
Cancer et maladies rares
Qualifiant cette décision gouvernementale de « capitale pour l'avenir de la médecine », les deux Académies rappellent qu'elles avaient recommandé dans leur rapport publié en février 2016 une « expérimentation en vraie grandeur de ces technologies nouvelles porteuses de grands espoirs pour le traitement des malades atteints du cancer ».
Le séquençage ouvre aussi de nouveaux espoirs pour le diagnostic des maladies rares devenu plus fiable, soulignent les Académies, alors qu'un troisième Plan maladies rares a été annoncé.
Par ailleurs, l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et la société spécialisée dans le décryptage du génome humain IntegraGen annoncent la signature d'un « partenariat de recherche visant à développer une plateforme commune de séquençage à très haut débit », d'une durée de 3 ans. Cette plateforme servira à des projets de recherche portant sur les cancers, les maladies rares, la microbiologie, et potentiellement, la psychiatrie.
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