C'est une nouvelle pierre dans le jardin de ceux qui affirment que les dinosaures pétaient la forme au moment de leur extinction brutale (attribuée aux conséquences sur l'environnement de la chute d'un astéroïde sur la Terre).
Une étude publiée cette semaine dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, et basée sur les dossiers de fossiles du monde entier, vient alimenter la thèse d'un déclin bien antérieur à la collision. Selon les chercheurs, différentes espèces de dinosaures disparaissaient à un rythme plus rapide que celui de l'apparition de nouvelles espèces au moins 40 millions d'années avant l'impact. Ces reptiles n'étaient plus « dans la fleur de l'âge au sens de l'évolution ».
Pourquoi cette petite forme ? À cause de la séparation des continents et de la forte activité volcanique, avance l'étude. « Cela suggère que pendant des dizaines de millions d'années avant leur ultime trépas, les dinosaures avaient commencé à perdre de leur superbe en tant qu'espèces dominantes sur Terre », explique Manabu Sakamoto, paléontologue à l'université britannique de Reading, co-auteur de l'étude. Avant de poursuivre : « Notre étude indique avec force que si des animaux connaissent un rythme rapide d'extinction (...), ils risquent une annihilation en cas de catastrophe majeure. »
À bon entendeur.
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