En marge de la Conférence internationale sur le sida de Durban à laquelle il participe, l'adjoint à la maire de Paris chargé de la santé, Bernard Jomier, a annoncé au « Quotidien du Médecin » que la ville de Paris souhaitait « augmenter la file active » des patients sous prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour « atteindre 3 000 patients avant la fin du dernier semestre ».
Pour se faire, la mairie doit lancer une campagne d'information autour des nouvelles stratégies de prévention contre le VIH, au sein desquelles la PrEP occupe une place importante. « Il est encore trop tôt pour décrire la forme qu'elle prendra, précise Bernard Jomier, mais elle devrait emboîter le pas de la campagne qui sera lancée par Santé publique France, et donc se tenir dans la deuxième moitié de l'automne. »
Depuis le feu vert de la ministre de la Santé, en décembre dernier, environ un millier de personnes suivent un programme de PrEP en France, dont une grande majorité est prise en charge dans les consultations PrEP ouverte à l'hôpital Tenon et à Saint-Louis (AP-HP). « Ces services sont surchargés, reconnaît Bernard Jomier, il faut ouvrir d'autres consultations, y compris dans les CeGIDD ». Plus de 90 % de la file active des consultations PrEP sont constituées d'hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH), l'élu parisien espère bientôt y voir entrer l’autre grande population exposée : les migrants d'Afrique subsaharienne.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation