Le dolutégravir apparaît comme une alternative thérapeutique efficace en première ligne pour les personnes porteuses du VIH des pays du Sud. C'est ce que montre l'analyse intermédiaire de l'étude ANRS NAMSAL présentée ce jour lors du congrès HIV Drug Therapy à Glasgow.
Cette étude de non-infériorité a comparé l'efficacité du dolutégravir à celle d'éfavirenz 400 mg en traitement de première ligne chez des patients non antérieurement traités par un antirétroviral. Au total, 613 patients recrutés dans trois hôpitaux de Yaoundé au Cameroun ont été inclus.
Au bout de 48 semaines de traitement, 74,5 % des patients ayant reçu du dolutégravir et 69 % des patients sous éfavirenz 400 mg avaient une charge virale inférieure à 50 copies/ml de sang.
Ces résultats ne montrent pas de différence en termes d'efficacité entre les deux traitements. Le dolutégravir, option thérapeutique moins coûteuse que l'éfavirenz 400 mg, représente donc une alternative efficace en première intention.
« Cette étude est la toute première du genre à apporter des données comparatives sur l’utilisation du dolutégravir par des personnes vivant avec le VIH dans les pays à faibles ressources, tel le Cameroun », indique le Dr Philippe Duneton, directeur exécutif adjoint d’Unitaid (Unitaid ayant cofinancé l'étude avec l'ANRS).
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