Initialement commercialisé en France sous le nom d’Implanon, l’implant contraceptif de MSD France est devenu Nexplanon au début 2011.
Cette modification d’appellation s’est accompagnée de plusieurs améliorations dont un système de « guide » qui permet de faciliter la pose en sous-cutanée et d’éviter qu’elle soit trop profonde. L’ajout de sulfate de baryum a également rendu l’implant radio-opaque et donné ainsi aux professionnels de santé une plus grande sécurité au moment du retrait.
À l’heure actuelle, seulement 7 % des patientes françaises bénéficient de ce bâtonnet flexible de 4 cm de long, seul implant contraceptif sans œstrogène. Un taux d’utilisation relativement bas en regard de son efficacité, comme le déplore Nicolas Castaing, gynécologue obstétricien du Centre hospitalier des Quatre Villes à Saint-Cloud (92) : « Les études existantes montrent que parmi l’ensemble des solutions contraceptives, Nexplanon est aujourd’hui celle qui représente le meilleur taux d’efficacité, soit 99,9 %, tant en ce qui concerne l’efficacité réelle que l’efficacité théorique de l’implant ». Actif trois ans et rapidement réversible, il n’a que très peu de contre-indications et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) vient de confirmer qu’il pouvait être utilisé dans la période immédiate du post-partum.
Experts, référents et médecins correspondants
Mis en place avec pour objectif d’assurer le bon usage du produit et une prise en charge optimale des patientes, les centres d’excellence Nexplanon répondent également à une demande émanant des professionnels de santé. Le Dr Alain Lévy, gynécologue obstétricien à la clinique de la Muette à Paris rappelle que pour beaucoup de ses confrères, « il y a une réticence à opérer sur un organe non gynécologique ». D’autre part, l’apprentissage de pose/retrait sur bras artificiel montrant des limites et le manque de maîtrise pour le retrait d’un implant « moins palpable » et la localisation échographique pouvant inquiéter les novices, il est apparu nécessaire de créer des lieux dédiés à la formation et à l’échange de bonnes pratiques autour du Nexplanon. Concrètement, les centres d’excellence sont principalement mis en place dans les centres hospitaliers, autour des médecins référents de la région et d’un expert national. Ils assurent une formation continue sur les actes de pose, de localisation et de retrait. Les sessions, à la fois théoriques et pratiques, sont alimentées de conseils, de vidéos commentées et d’une revue de la littérature en contraception. Ils s’adressent à tous les professionnels de santé concernés, spécialistes et médecins généralistes, mais également aux sages-femmes qui veulent s’impliquer dans la contraception. À terme, il est prévu la création de 11 centres d’excellence, dont trois à Paris.
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