Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a réagi à une recommandation émise lors d'une séance à l'Académie de médecine concernant le dépistage de l'infection à cytomégalovirus (CMV) pendant la grossesse.
Lors de cette présentation, les Prs Yves Ville et Jacques Milliez ont estimé « qu'il devient justifié de recommander le dépistage systématique du CMV au début de la grossesse », arguant du risque de surdité congénitale et de « l'efficacité et l'innocuité des traitements viraux au cours de la grossesse ».
En réponse, le CNGOF a indiqué maintenir sa position, comme le Haut conseil de la santé publique en 2019, de ne pas recommander le dépistage anténatal systématique notamment en raison : d'une « absence d'évaluation médico-économique » ; de la « difficulté d'interprétation des sérologies et de l'absence de possibilité de faire un diagnostic d'une infection secondaire (réactivation ou réinfection) à CMV » ; d'un niveau de preuves insuffisant pour « l'utilisation large des traitements anténatals (valaciclovir, immunoglobulines) ».
Le CNGOF a indiqué en revanche être favorable à un dépistage néonatal, « qui permettrait de diagnostiquer toutes les formes d'infections congénitales, y compris celles issues d'infections secondaires (50 % des cas) ». Ce dépistage permettrait « un éventuel traitement précoce, une surveillance et une prise en charge des troubles auditifs dès leur apparition ».
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