Le dispositif de lutte contre la dissémination du moustique Aedes albopictus a été activé dans le sud de la France. Cette surveillance estivale, mise en place par le ministère de la Santé, en collaboration avec les conseils généraux et communes concernés, vise à prévenir et limiter une circulation autochtone des virus de la dengue et du chikungunya.
En effet, A. albopictus, implanté depuis de nombreuses années dans certains départements français d’outre-mer, s’est installé et développé de manière significative dans les départements des Alpes-Maritimes (depuis 2004), de Haute-Corse (depuis 2006), de Corse du Sud et du Var (depuis 2007) et très récemment dans certains quartiers de Marseille. Mais il n’y a pas actuellement, souligne le ministère, d’épidémie de dengue ou de chikungunya dans ces départements.
Le dispositif mis en place comporte une surveillance entomologique, qui vise à détecter l’activité du moustique afin d’agir pour ralentir l’implantation de l’espèce ; une surveillance des cas humains, à ce jour, exclusivement des voyageurs de retour de zones où circulent ces virus ; une sensibilisation des personnes qui résident dans les zones où la présence du virus est avérée. Des actions d’information et de communication seront menées tout au long de l’été par les autorités publiques locales.
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