EN MARGE des incontournables défilés de belles normandes, charolaises et autres limousines, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) sera également présente au Salon international de l’agriculture qui se tient du 25 février au 4 mars à Paris. Dans son espace recréant l’ambiance conviviale d’une cuisine familiale, l’agence propose aux enfants de 8 à 12 ans et à leur famille de « découvrir ou redécouvrir les clés du bien manger » en échangeant avec ses scientifiques. Pour cette édition 2 012 du salon, l’ANSES a choisi comme thème « Du frigo aux fourneaux : soyez experts ». Au chapitre nutrition, le message général est clair et simple : mangez é-qui-li-bré. « On souhaite également apporter quelques éléments d’informations pour que les enfants puissent correctement décrypter les étiquetages », souligne Franck Foures, adjoint au directeur de l’évaluation des risques en charge de la thématique alimentation à l’ANSES. « Nous voulons attirer leur attention concernant en particulier les boissons sucrées, en leur permettant de visualiser concrètement ce que représente la teneur en sucre d’un soda », ajoute-t-il. Outre l’équilibre nutritionnel, ce stand est aussi l’occasion de sensibiliser les enfants et leurs parents sur les bons comportements à adopter en matière d’hygiène alimentaire domestique. Au-delà de messages connus a priori de tous comme l’importance du lavage des mains, les experts de l’ANSES aborderont des pratiques à éviter moins mise en avant comme les risques autour du mélange de produits crus et cuits, des barbecues ou des végétaux. Les enfants (et leurs parents) seront aussi sensibilisés sur la méthode adéquate de rangement des aliments dans les réfrigérateurs. Un quizz grandeur nature contribuera à mieux faire passer l’ensemble des messages délivrés pour que petits et grands deviennent à leur tour de véritables experts sur les enjeux nutritionnels et de sécurité sanitaire.
Un guide et un observatoire.
D’ici à la fin de l’année, l’ANSES publiera par ailleurs un guide grand public qui reprendra l’ensemble de ses recommandations en matière d’hygiène alimentaire. « L’idée est d’établir sur une base scientifique un système de priorisation et de hiérarchisation des recommandations aux consommateurs de manière à mettre en avant celles qui nous paraissent essentielles », comme la gestion des températures, les contaminations croisées, le lavage des mains et des surfaces, indique Franck Foures. D’autres problématiques seront intégrées comme la cuisson au four à micro-ondes ou l’utilisation de plastiques alimentaires, avec des déclinaisons vers des publics spécifiques (enfants, femmes enceintes…). Concernant la sécurité alimentaire, l’ANSES va initier la mise en place du volet sanitaire de l’observatoire de l’alimentation avec l’ensemble des partenaires concernés (direction générale de l’alimentation, professionnels…). Cet observatoire permettra à terme de centraliser l’ensemble des données disponibles sur les dangers microbiologiques et chimiques dans les aliments émanant des milieux institutionnel et industriel. D’ici à la fin du premier semestre 2 013, l’ANSES proposera « un cadre juridique et opérationnel pour la collecte, la gestion et le traitement des données » et « recommandera des aliments et agents microbiens à surveiller en priorité ».
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