D’abord du bleu pour la droite et le centre droit. Ensuite du rose, en plus grande quantité qu’il y a quelques années, pour le PS. Et une touche, toute neuve, de vert. Telles sont donc, à cinq mois de la présidentielle, les couleurs affichées cet automne par l’électorat « médecins ». Avec ce nuancier, le corps médical, identifié – à tort ou à raison – par les politiques comme un relais d’opinion déterminant, fait son original. Quand les Français votent Hollande, les médecins décident, eux, de revenir à Sarkozy. Dans un mouvement qui pourrait bien, toutefois, laisser les états-majors sur leur faim.
Car depuis qu’au printemps dernier, dans nos colonnes, les médecins sont brusquement apparus séduits en masse par la comète DSK, la majorité n’a pas ménagé sa peine pour les ramener à de meilleurs sentiments. La mission paraît aujourd’hui en partie accomplie – le président sortant fait la course en tête mais il est loin, très loin, de son score de 2007. Quant au Parti socialiste, il n’a pas, après l’implosion de Dominique Strauss-Kahn, empêché toutes les fuites au centre. Les deux camps peuvent donc voir à moitié vide ou plein leur réservoir de voix médicales. Le chantier reste ouvert.
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