Comportements à risque

Publié le 01/12/2011
Article réservé aux abonnés

Les homosexuels sont, depuis 2003, la seule population dans laquelle le nombre de découvertes de séropostivité augmente depuis 2003. C’est également la population dans laquelle la transmission des IST est la plus importante, avec plus de 3/4 des diagnostics de syphilis (83 %) et la quasi-totalité des cas de lymphogranulomatose vénérienne rectale (LVG) et une augmentation des gonococcies de plus de 50 % entre 2008 et 2010. Les enquêtes comportementales rapportent, depuis une décennie, « le maintien de comportements sexuels à risque », souligne l’Institut de veille sanitaire (InVS). Chez les hétérosexuels, la faible baisse récente invite à la prudence du fait de ces comportements à risque : plus de 8 000 infections à Chlamydiae trachomatis ont été diagnostiquées, en majorité chez des femmes (70 %) plutôt jeunes, en augmentation de plus de 50 % entre 2008 et 2010 ; le nombre de gonococcies a, lui, plus que doublé entre 2008 et 2010 chez les hommes comme chez les femmes. « Des données préoccupantes », relève l’InVS, ce d’autant qu’est apparue, depuis quelques années, une augmentation de la résistance des gonocoques aux antibiotiques.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9051