L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a été informée le 27 janvier du décès par choc septique, le 23 janvier 2015, d’un jeune enfant alimenté par voie parentérale à domicile. L’accident ayant été constaté après l’administration d’une poche de nutrition parentérale.
L’ANSM a fait procéder, le 27 janvier 2015, au retrait du lot de produits fabriqués le même jour que la poche administrée, par le laboratoire Fasonut, une filiale du groupe Baxter.
Pas de dysfonctionnement sur le site de fabrication
L’ANSM a également diligenté une inspection sur le site de fabrication des poches qui n’a relevé aucun dysfonctionnement propre à mettre en cause les conditions de fabrication du produit administré. La responsabilité du fabriquant a donc été écartée.
Jointe par le « Quotidien du Médecin », l’ANSM a expliqué que l’enquête était désormais uniquement du ressort de la Direction générale de la santé (DGS), de même que celle sur un second signalement concernant le décès d’un nourrisson le 29 janvier 2015. Dans ce second cas, et bien que le décès soit survenu postérieurement à l’administration d’une poche de nutrition parentérale du même lot, les premiers éléments disponibles excluaient d’emblée qu’il soit lié à l’administration de cette poche.
L’année dernière, le décès de trois bébés prématurés à Chambéry suite à une contamination des poches de nutrition parentérale avait conduit à une suspension de l’activité du laboratoire fabriquant les poches.
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