La cellule d’aide à la décision spécifique aux éléments et produits du corps humain a depuis février 2014 mis en place des mesures de prévention de la transmission du chikungunya via les dons de sang et produits sanguins labiles. Un dépistage génomique viral (DGV) systématique est pratiqué pour tous les dons prélevés en Martinique et en Guadeloupe. Pour la collecte dans les zones d’alerte, les concentrés de globules rouges doivent être mis 72 heures en quarantaine dans l’attente des résultats du dépistage génomique. Les donneurs doivent être sensibilisés et informés de la conduite à tenir en cas de survenue de signes cliniques après le don (information post don). Tous les concentrés plaquettaires et les transfusions doivent être traités par Amotosalen sans attendre le résultat du DGV. Sont exclus temporairement du don, les candidats ayant un antécédent de chikungunya et ce, pendant 28 jours à compter de la disparition des signes cliniques. Les mesures ne concernent pas les poches de plasma transfusées aux Antilles car elles proviennent toutes de Métropole.
En dehors des zones touchées par l’épidémie de chikungunya, les donneurs à risque d’exposition au virus du fait d’un séjour dans une zone d’alerte sont exclus pendant 28 jours à compter de la date de retour.
Les symptômes de la maladie se manifestent après une incubation de 4 à 7 jours en moyenne : fièvre élevée d’apparition brutale, céphalées, courbatures ou douleurs articulaires qui peuvent être intenses. En visite aux Antilles la semaine dernière, la ministre de la Santé a annoncé la prise en charge à 100 % par l’assurance-maladie des médicaments contre la douleur et contre la fièvre, sur présentation d’une ordonnance et la suppression des jours de carence pour les arrêts de travail répétés liés à la maladie.
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