Des médecins réticents

Publié le 01/12/2011
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Françoise Cazein et col. rappellent dans le « BEH » qu’en 2009, « la moitié des médecins généralistes interrogés par le "Baromètre santé médecins généralistes" étaient opposés à l’idée de prescrire une sérologie VIH en dehors de tout facteur de risque apparent ». Des actions de communication ont été menées, notamment par l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé), afin de modifier cette perception. Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale, l’Institut, qui renouvelle sa campagne grand public en rediffusant le spot « Le progrès » (« Pour profiter des progrès scientifiques en matière de traitements du VIH, il faut connaître sa séropositivité »), a prévu un dispositif spécifique pour les professionnels de santé. « Toute consultation peut être l’occasion de proposer un test, en particulier lorsqu’un bilan sanguin est demandé pour une autre raison », souligne l’Institut. Une nouvelle fiche, « Le dépistage du VIH : comment aller plus loin aujourd’hui ? »,et une brochure, « Dépistage du VIH et des IST », leur ont été distribuées.

Les biologistes et les médecins exerçant en ville ont un rôle à jouer plus important dans le dépistage et le diagnostic de l’infection à VIH. En 2010, ils ont diagnostiqué « moins de seniors mais plus d’homosexuels et de personnes à un stage précoce de l’infection que leurs confrères hospitaliers », souligne l’Institut de veille sanitaire.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9051