Les faits se sont déroulés jeudi 14 juin au soir. Près de 300 personnes étaient réunies devant l'hôpital Louis Pasteur de Dole (Jura) pour interpeller le conseil de surveillance sur les difficultés de l'établissement, rapporte « Le Progrès ». En marge de cette manifestation, un groupe d'individus a réussi à s'introduire dans l'hôpital pour prendre à partie son directeur.
« J'ai été traité d'assassin en arrivant à la réunion, c'est inadmissible », indique Emmanuel Luigi au quotidien régional. Ailleurs dans l'établissement, des graffitis l'accusaient d'être « complice de la solution finale ».
Ce jour, l'équipe de direction a été traitée "d'assassins", et moi de "complice de la solution finale". Respect pour les hospitaliers qui continuent à bosser ? #estcequecemondeestserieux @SMPS_national @fredvalletoux @EPRDLover @laFHF @VoixduJura pic.twitter.com/JN2EWve3jm
— Emmanuel Luigi (@LuigiEmmanuel) 14 juin 2018
Le Syndicat des managers publics de santé (SMPS) a vivement réagi. « Trop, c'est trop » écrit le SMPS. « Recourir à la diffamation et à l'insulte, c'est discréditer l'hôpital public tout entier ». Quelques semaines auparavant, un autre épisode de violences avait eu lieu dans le même hôpital. Les forces de l'ordre étaient intervenues pour protéger deux directrices adjointes, prises à partie lors d'une « action coup de poing ».
Le syndicat regrette la remise en cause trop systématique du management hospitalier, « tenu pour responsable de tous les maux, jugé coupable par principe » et promeut « un management éthique et des relations sociales respectueuses des personnes et des fonctions, préservé des injures ».
De son côté, le directeur de l'hôpital a porté plainte contre X. Le SMPS lui assure tout son soutien et indique qu'il l'appuiera dans ses démarches juridiques.
Transition de genre : premières recos chez l’adulte, la HAS se remet au travail pour les mineurs
L’État s’engage à augmenter le budget de l’EFS pour une souveraineté de la filière plasma
L’exposition infantile au plomb est associée à des troubles de la mémoire
Arrêt des antidépresseurs : des symptômes mais peu fréquents