Les problèmes d'accès au soin des patients russes ne se limitent pas aux antirétroviraux indiqués dans le traitement des infections par le VIH. Les patients souffrant de cancer et de diabète sont en bute aux tracasseries administratives.
« En théorie, les traitements du cancer font partie de la liste des médicaments essentiels qui doivent être gratuits pour tous, explique le Pr Sergey Tjulandin, vice président du centre de recherche fédéral sur le cancer et chef du département d'oncologie clinique. Dans les faits, les nouveaux traitements comme les anticorps monoclonaux ne figurent pas sur la liste des médicaments essentiels. Les patients doivent également payer pour les outils diagnostics comme le dosage des marqueurs tumoraux ou le diagnostic moléculaire. »
L'accès aux techniques d'imagerie est également très problématique : « Nous ne savons pas comment cela fonctionne, avoue le Dr Alexander Petrovsky qui dirige l'association des oncologues russes. Les patients doivent être originaires de Moscou et remplir des conditions un peu obscures qui font qu'environ 30 % de ceux qui en font la demande ont accès gratuitement au PET scan. »
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation