La Commission européenne a révisé à la baisse, ce 24 octobre, sa proposition sur le renouvellement du glyphosate et proposera une durée entre cinq et sept ans (et non plus 10), pour sa prochaine autorisation, a annoncé le porte-parole de l'institution. « Nous voulons que toute décision soit faite autour d'une majorité de nos États membres la plus grande possible », a expliqué Margaritis Schinas, porte-parole de la Commission européenne.
Cette décision intervient après que la commission a reçu hier les représentants d'une pétition citoyenne, réclamant l'interdiction du glyphosate, soutenue par 1,3 million de signatures, et à l'issue du vote du Parlement européen, ce jour, d'une objection, qui vise à éliminer progressivement l'herbicide d'ici à fin 2022. Ce vote a recueilli 355 voix pour (111 abstentions et 204 contre), au nom du « principe de précaution ».
Plusieurs pays membres (la France, l'Italie, l'Autriche) avaient publiquement annoncé qu'ils s'opposeraient à un renouvellement pour 10 ans. Mais Paris avait aussi exprimé sa préférence pour une durée réduite. Il faut une majorité qualifiée – 55 % des États membres mais aussi 65 % de la population – pour accepter ou rejeter la proposition de la Commission. C'est demain, le 25 octobre, que les représentants des États membres voteront pour décider du renouvellement de l'autorisation de commercialisation du glyphosate, principal composant du Round Up, commercialisé par Monsanto.
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