C’est reparti pour un décompte. Dans 13 jours : second tour. Si l’on se souvient des derniers sondages réalisés pour « le Quotidien » par l’IFOP, le champion des médecins… n’est pas celui qui est arrivé en tête à l’issue du premier round. La profession plébiscitait le président sortant à 36 % ; les Français tous ensemble ont donné à Nicolas Sarkozy pour quelque 10 points de moins de suffrages. Quant au « vainqueur » de dimanche soir, François Hollande, il passe le cap « France entière » avec 3 points de mieux que ce que prévoyait de lui accorder l’électorat médecin quand nous l’interrogions. Marine Le Pen, pour sa part, pulvérise au niveau national son score « médecin » puisque sa cote, mesurée l’hiver dernier, était à 6 %.
Et maintenant ? Une autre bataille s’ouvre dans laquelle une montée en puissance des questions dites de santé paraît bien improbable. Car l’exercice de « ratissage » des voix qu’impose l’élection présidentielle aux deux finalistes – François Hollande rassemblant à gauche, Nicolas Sarkozy à l’extrême droite et au centre, doit passer, en toute logique, par bien d’autres cases que cette case santé. Dommage. Pour l’un ou l’autre champion, les programmes pour la Sécu, la médecine de ville, l’hôpital public… laissent bien des zones d’ombre, des taches floues.
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