Dans les élevages de volailles à faible diversité génétique (sélectionnées pour un meilleur rendement), le système immunitaire des animaux répond de la même façon. Avec la forte densité d’animaux, si un virus contagieux et virulent devient adapté au poulet, il se propagera d’autant plus efficacement que les poulets sont identiques. S’il existe des transferts d’animaux entre élevages, le virus se propage d’élevage en élevage et atteint des quantités très fortes dans l’environnement. La probabilité qu’il passe à d’autres espèces animales dont l’espèce humaine devient plus importante. Si le commerce d’animaux d’élevage joue un rôle central dans la contamination et le développement des épidémies du virus H5N1, certaines espèces d’oiseaux sauvages migrateurs, qui sont capables de survivre à l’infection grâce à leur patrimoine génétique très diversifié, peuvent également transporter le virus sur de longues distances.
Le CNRS propose un dossier multimédia très complet sur tous les aspects de la biodiversité : cnrs.fr/cw/dossiers/dosbiodiv/index.html.
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