La loi de santé consacre son titre I à la prévention, dirigée prioritairement vers la jeunesse et les personnes vulnérables.
Elle sanctuarise la mise en place d’un parcours éducatif en santé, de la maternelle au lycée, prévoit un médecin traitant pour les moins de 16 ans, inscrit le principe d’une meilleure information sur la qualité nutritionnelle des produits alimentaires, donne accès pour les mineures à la contraception d’urgence auprès de l’infirmière scolaire et cherche à lutter contre le binge drinking. À l’attention des plus précaires, la loi de santé étend la politique de réduction des risques au milieu carcéral, généralise les tests rapides d’orientation diagnostique et les autotests, et détermine le cadre nécessaire à l’expérimentation de salles de consommation à moindre risque. L’un des rares aspects de la loi de santé qui ne suscite pas le courroux des médecins.
L’État s’engage à augmenter le budget de l’EFS pour une souveraineté de la filière plasma
L’exposition infantile au plomb est associée à des troubles de la mémoire
Arrêt des antidépresseurs : des symptômes mais peu fréquents
Surdité congénitale : une thérapie génique est efficace chez l’enfant mais aussi l’adulte