Nicolas Sarkozy a précisé à Nancy que la reconnaissance de la pénibilité du travail à l’hôpital, spécifique à certaines spécialités, notamment les urgences, n’est pas d’actualité. Si le gouvernement avait ouvert ce débat dans le cadre de la réforme de l’hôpital, « immédiatement on aurait ouvert un front pour toutes les autres professions qui exigent, souvent à juste titre, la reconnaissance de la pénibilité de leur travail. (…) Nous n’avons pas voulu ouvrir ce débat car on risquait de mettre par terre la réforme de l’hôpital », a indiqué le chef de l’Etat.
Le Président a par ailleurs annoncé que 2010 serait l’année d’un nouveau chantier : la création d’un cinquième risque pour prendre en charge la dépendance. « Il y aura des lits en plus, des créations de postes » dans le champ de la dépendance, a déclaré Nicolas Sarkozy. « On aura un débat pour savoir qui finance. J’ai des idées, mais ce n’est pas le moment » pour en parler, a-t-il encore précisé.
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