Le test HPV est désormais remboursé chez les femmes à partir de 30 ans dans le cadre du dépistage du cancer du col de l'utérus. Ce remboursement a été acté par une parution au « Journal officiel » du 24 mars 2020, passée inaperçue en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19. Jusqu'à présent, le test HPV n'était remboursé qu'en cas d'atypies des cellules malpighiennes de signification indéterminée (ASC-US) à la cytologie, et ce depuis 2007.
En pratique, chez les femmes à partir de 30 ans, le test HPV doit être effectué en première intention, à partir d'un prélèvement cervico-utérin réalisé en milieu liquide et non sur lame. Pour les femmes de 25 à 30 ans en revanche, le dépistage repose toujours sur un frottis cervico-utérin.
En cas de test HPV négatif, un test sera réalisé de nouveau cinq ans plus tard, alors que l'intervalle est de trois ans avec la cytologie. Si le test est positif, une cytologie est faite à partir du même prélèvement que celui effectué pour le test HPV, d'où l'importance du prélèvement en milieu liquide. Si celle-ci est anormale, alors une colposcopie est réalisée. Si la cytologie est normale avec un test HPV positif, c'est le signe d'une infection sans lésion et dans ce cas, un test HPV est de nouveau réalisé un an après pour voir si l'infection persiste.
Le test HPV est également pris en charge désormais : chez les femmes présentant des atypies des cellules glandulaires (AGC) pour décider d'une éventuelle colposcopie ; en surveillance un an après une colposcopie normale ou avec des lésions intraépithéliales de bas grade ; pour le suivi à six mois du traitement d’une lésion malpighienne intraépithéliale.
La vaccination anti-HPV au collège est bien acceptée mais l’information doit être renforcée
VIH : les statines recommandées en prévention primaire de l’athérosclérose aux États-Unis
Handicap sévère et adolescence : une délicate transition à anticiper
L’ovéporexton, une nouvelle molécule efficace dans la narcolepsie de type 1