LE COMITÉ français de lutte contre l’hypertension artérielle (CFLHTA) demande aux candidats déclarés à l’élection présidentielle de se prononcer sur la suppression de l’hypertension artérielle sévère de la liste des ALD. « Cette décision purement financière, non concertée avec les sociétés savantes, dont les conséquences sanitaires n’ont pas été évaluées, marque un recul historique de la prévention cardiovasculaire en France », écrit le président du CFLHTA, Jean-Jacques Mourad, dans un courrier adressé aux candidats. « Une proportion significative de patients ne pourra pas prendre à sa charge le coût restant et sera exposée à un risque accru de complications graves : accident vasculaire cérébral ou infarctus du myocarde », poursuit-il.
Le CFLHTA demande aux candidats déclarés à la présidentielle de faire connaître leur position vis-à-vis de cette décision, ainsi que « le projet sanitaire » qu’ils mettraient en œuvre pour la prise en charge de l’hypertension s’ils étaient élus.
Comme prévu dans la dernière loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS 2011), l’hypertension artérielle sévère a été retirée de la liste des ALD au tout début de l’été (« le Quotidien » du 29 juin).
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