La majorité des Françaises utilise un moyen de contraception. Selon le baromètre Santé 2010 de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la Santé (INPES), 90,2 % des femmes de 15 à 49 ans sont sous contraceptif. Les méthodes varient en fonction de l’âge. Ainsi, 90 % des 15-24 déclarent avoir fait usage du préservatif lors du premier rapport. Puis la pilule devient la norme pour les jeunes filles (elle est utilisée par 83,4 % des 20-24 ans). Les femmes adoptent ensuite, après le premier enfant, le stérilet (utilisé par 26 % des 15-49 ans). Les patchs, implants et anneaux vaginaux restent minoritaires (ils représentent 2,8 % des moyens utilisés).
Malgré ce taux de couverture satisfaisant, le nombre de grossesses non prévues est encore élevé : en 2002, l’enquête cohorte contraception COCON, menée par l’INSERM et l’INED, estimait que la dernière grossesse n’était pas souhaitée pour 1/3 des femmes et était survenue malgré l’utilisation d’un contraceptif dans 2/3 cas. Le nombre d’IVG s’est stabilisé en 2009 autour de 222 000, selon les derniers chiffres de la DREES, qui précise également que 29 000 femmes de 15 à 19 ans avaient avorté, dont 11 670 mineures (contre 12 855 en 2006).
Les causes évoquées pour la survenue d’une grossesse non désirée sont pour 54 % des cas un oubli de la contraception (notamment de la pilule) et à 38 %, des « erreurs » de contraception.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation