PEU REPRÉSENTÉE en France mais très présente dans de nombreux autres pays européens, en particulier en Allemagne, l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW, International Physicians for the prevention of nuclear war) appelle les médecins comme les populations à exiger la fermeture des centrales nucléaires, un impératif encore plus absolu selon elle après les catastrophes survenues au Japon.
Les hasards du calendrier ont voulu que la branche allemande de l’IPPNW tienne son assemblée générale le week-end dernier à Francfort : les médecins ont donc choisi d’écourter leur réunion pour organiser une manifestation spontanée à travers la ville, et nouer le dialogue avec la population, d’ailleurs traditionnellement sensibilisée au risque nucléaire.
L’association, lauréate du prix Nobel de la paix en 1985, rappelle que de nombreuses centrales à travers le monde auraient encore moins bien résisté au tremblement de terre que celle de Fukushima. C’est d’ailleurs notamment le cas pour certaines centrales allemandes, relève la branche allemande de l’IPPNW, en citant la centrale de Biblis, située non loin de Francfort. Selon les médecins, les installations de refroidissement de cette centrale, qu’ils jugent particulièrement vétuste, seraient incapables d’éviter la fusion du réacteur en cas de panne. Plus globalement, les médecins de l’IPPNW rappellent qu’ils ont « tiré le signal d’alarme depuis des années sur les risques liés à ce type de situations » et estiment « incroyable » que les autorités japonaises avouent aujourd’hui ne pas avoir prévu la possibilité d’un séisme aussi fort.
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