D’ABORD approuvé par une large majorité de militants (96 %), le projet 2012 de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) a été définitivement validé par le conseil national du parti. Ce document d’une vingtaine de pages intitulé « Protéger et préparer l’avenir des enfants de France », est une boîte à idées dans laquelle pourra piocher Nicolas Sarkozy, le moment venu.
Ce projet consacre quelques propositions spécifiques à la santé. L’une des mesures emblématiques est la création d’une « carte sociale sécurisée », sur le modèle de la Carte Vitale, qui permettrait de renforcer la lutte contre la fraude sociale. L’UMP propose que chaque citoyen dispose d’une carte sociale biométrique et d’un numéro unique d’enregistrement. Cette carte regrouperait les informations nécessaires à l’ouverture des droits de son titulaire (état civil, situation familiale et professionnelle, etc.) et lui permettrait de percevoir ses prestations sociales. Un fichier national des fraudeurs sociaux et fiscaux est également réclamé pour lutter contre la récidive.
Contrat avec les professionnels.
L’UMP entend passer un nouveau « contrat de santé » avec les professionnels et les patients pour « renforcer l’accessibilité géographique et financière aux soins ». Le projet suggère de renforcer le parcours de soins (sans plus de précisions) et réaffirme le principe de la liberté d’installation des médecins libéraux.
Il préconise la lutte contre les examens et prescriptions inutiles et la responsabilisation des patients et des prescripteurs. Sans grande originalité, la lutte contre les abus, la promotion de la télémédecine, la coopération des professionnels de santé ou la prévention sont mises à l’honneur.
Dans ce document, l’UMP confirme son intention de revenir sur les 35 heures de travail hebdomadaire en incitant les partenaires sociaux à négocier branche par branche, voire entreprise par entreprise, le temps de travail. Enfin, l’UMP cite le secteur médical au rang des « filières d’excellence » à développer en priorité.
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