Avec 1,7 million d’IVG par an, la Russie détient un triste record mondial. L’avortement à répétition, encore utilisé comme méthode contraceptive, explique peut-être le déclin démographique du pays, avec le bas taux de fertilité. Une pratique qui n’est pas sans conséquence sur la santé des femmes : deux cent mille Russes deviennent stériles après l’opération. « Le nombre d’IVG constitue le fléau de notre système de santé, a déclaré le Pr Leïla Adamyan, gynécologue en chef de Russie, lors des assises médicales francorusses cet été. C’est notre honte. Mais grâce aux efforts entrepris, nous avons réussi à faire baisser ce taux, y compris chez les adolescentes ». La mortalité maternelle diminue (19,6 pour 100 000 à la campagne, 16,5 pour 100 000 en ville). « Ce taux baisse de 6 % à 7 % chaque année, indique le Pr Adamyan, non sans fierté. Nous sommes sur la bonne voie, de même pour la mortalité infantile. Mais il reste d’énormes disparités dans notre grand pays ».
L’IVG comme méthode de contraception
Publié le 09/11/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
D. CH.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 9038
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation