Tandis que des expérimentations de salles de consommation supervisée de drogues doivent en principe voir le jour cette année dans certaines villes (dont Paris et Marseille), le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) voit dans la création de ce type de structure une levée explicite de l’interdit.
Un message permissif pour les jeunes
« On cautionne l’injection de produits illicites » tout en véhiculant « un message fort permissif pour les jeunes », considère l’Ordre qui s’interroge notamment sur la responsabilité du personnel médical présent dans ces centres, les conséquences pour les populations riveraines de ces salles ou sur leur coût dans un contexte budgétaire difficile.
Dans le cadre de ces expérimentations, le CNOM « demande qu’une évaluation extérieure prenant en compte tous les aspects concernés soit réalisée et rendue publique ». Ouvertement opposée à la création de salles d’injection pour toxicomanes, l’Académie nationale de médecine a annoncé en octobre dernier la création d’un groupe de travail sur ce thème afin de tenter de peser dans le débat.
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